Notre accompagnement dédié à l’optimisation des stratégies de rémunération
Votre rémunération peut comporter de nombreuses variables. Nos équipes vous conseillent afin d’optimiser votre rémunération et faire les bons choix pour aujourd’hui et pour demain.
Bien choisir la forme juridique et le statut social du dirigeant
Optimiser la rémunération du dirigeant passe par le choix de la forme juridique dès la création de l’entreprise. Le statut social du dirigeant est aussi un élément central de l’optimisation de sa rémunération qui dépend de la forme juridique choisie.
1. Le travailleur non salarié (TNS)
Ce statut concerne les dirigeants qui ne sont pas assimilés à des salariés et relèvent d’un régime spécifique de sécurité sociale appelé le Régime Social des Indépendants (RSI).
Types de dirigeants concernés :
- Entrepreneurs individuels (EI, EIRL)
- Gérants majoritaires de SARL (possédant plus de 50 % des parts)
- Associés de sociétés de personnes (SNC)
2. Le dirigeant assimilé salarié
Ce statut concerne les dirigeants qui relèvent du régime général de la Sécurité Sociale pour la plupart des cotisations, comme un salarié, mais sans bénéficier du droit au chômage.
Types de dirigeants concernés :
- Gérant minoritaire ou égalitaire de SARL (moins de 50 % des parts)
- Président de SAS ou de SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle)
- Dirigeant de SA (Société Anonyme)
Optimiser la rémunération du dirigeant au moyen des dividendes
Une autre stratégie consiste à mettre de côté les bénéfices et à attendre la fin de l’année pour verser les dividendes, ce qui permet d’optimiser la rémunération. Le niveau de taxation des dividendes variera selon la forme juridique de l’entreprise et le statut du dirigeant. Il faut en revanche être vigilant à la fiscalité appliquée. A titre d’exemple, les dirigeants de sociétés assujetties à l’IS, qui génèrent des bénéfices et les distribuent sous forme de dividendes à leurs associés, subissent une double imposition : d’abord via l’impôt sur les sociétés (IS) sur les bénéfices, puis via l’impôt sur le revenu (IR) sur les dividendes. Cependant, ils peuvent profiter d’un abattement personnel de 40 % sur les montants perçus.
Une étude approfondie est donc nécessaire pour savoir quelle option est la plus avantageuse selon votre situation.
L’épargne salariale comme complément de rémunération
L’épargne salariale ne se limite pas aux salariés d’une entreprise, les dirigeants peuvent également en tirer parti pour optimiser leur rémunération. Un chef d’entreprise a la possibilité de recevoir des primes d’intéressement et de participation, ainsi que des abondements versés par sa société. Les montants perçus peuvent être placés sur un plan d’épargne d’entreprise (PEE) ou un plan d’épargne retraite collectif permettant ainsi de bénéficier de conditions sociales et fiscales avantageuses pour ces versements.
Pour maximiser les revenus d’un dirigeant d’entreprise, il est essentiel de prendre en compte à la fois les cotisations sociales et les impôts dans le calcul du salaire net. L’objectif est de trouver des stratégies pour transférer la trésorerie de l’entreprise vers le patrimoine personnel du dirigeant, tout en réduisant les charges sociales et l’impôt global.
Notre objectif principal est d’optimiser vos charges sociales et de maximiser votre fiscalité en tant que dirigeant, afin d’améliorer votre revenu net et d’accroître votre capacité d’épargne, y compris pour votre retraite.
F.A.Q.
Questions fréquentes : La stratégie de rémunération des dirigeants d’entreprise
Quelles sont les principales composantes de la rémunération d'un dirigeant d'entreprise ?
La rémunération d’un dirigeant peut inclure un salaire fixe, des dividendes, des primes, des plans d’épargne d’entreprise, ainsi que des contributions à des dispositifs de retraite complémentaires comme le contrat Madelin ou le Plan d’Épargne Retraite (PER). Chaque composante a un impact fiscal et social différent et leur combinaison optimale dépend de la situation de l’entreprise et du dirigeant.
Quel est l’impact des dividendes sur ma rémunération et ma fiscalité ?
Les dividendes sont une manière courante pour les dirigeants de se verser des revenus. Ils sont soumis à une fiscalité différente du salaire, mais ne génèrent pas de cotisations sociales aussi importantes que le salaire. Toutefois, la part des dividendes doit être bien calculée, car elle influence les droits sociaux, comme la retraite ou l’assurance maladie.
Comment choisir entre dividendes et salaire ?
Le choix dépend de plusieurs facteurs :
- Votre statut social (gérant majoritaire, président de SAS, etc.).
- La structure de votre entreprise (SARL, SAS, EURL, etc.).
- Votre situation personnelle (besoin de trésorerie immédiat, préparation de la retraite, etc.). Une analyse de votre situation globale, incluant les charges sociales et fiscales, permet de trouver le bon équilibre entre ces deux formes de revenus.
Quels sont les principaux critères à prendre en compte dans une stratégie de rémunération ?
Les principaux critères à considérer sont :
- Votre besoin de trésorerie immédiat.
- Vos objectifs à long terme (retraite, transmission de patrimoine).
- Votre statut social et fiscal.
- La structure juridique de votre entreprise. Chaque décision impacte différemment les cotisations sociales et la fiscalité, c’est pourquoi il est recommandé de se faire accompagner par un spécialiste.
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