Le marché de la transmission d’entreprise
La valorisation
Il existe de nombreuses méthodes de valorisation d’une entreprise, mais au final sa vraie valeur, c’est celle qui est finançable d’autant que dans le contexte actuel national et international, les incertitudes sont nombreuses et les banquiers plus prudents.
Le financement de la reprise
Pour réussir à financer le prix de la reprise, les repreneurs doivent mettre toutes les chances de leur côté :
- Un apport en fonds propres suffisant (apport personnel, business angels, fonds d’investissement),
- La mise en place d’une dette sénior dont le remboursement ne doit pas dépasser 70 % de la capacité d’autofinancement,
- Se rapprocher des réseaux spécialisés comme Réseau Entreprendre, Réseau Initiative… pour bénéficier de prêts d’honneur et de l’accompagnement d’un dirigeant expérimenté.
Le marché national et régional
Au niveau national on dénombre 700 000 entreprises à vendre dans les 10 ans soit 70 000 TPE/PME, et 630 000 commerces.
En retirant les ventes de gré à gré, le marché potentiel annuel se réduit à 6000 TPE/PME et 40 000 commerces soit par département 60 TPE/PME et 400 commerces.
La région des Pays de la Loire représente 6,55 % de ce marché.
60% des affaires ont moins de 10 salariés dont 28 % moins de 5 personnes. Seulement 4% ont un effectif de plus de 50 personnes.
En termes de CA la majorité se situe entre 300 et 3000 K€, la moyenne étant à 2000 K€.
80% des sociétés à vendre sont en province alors que la majorité des repreneurs vient de la région parisienne. Ces derniers orientent leurs recherches vers les énergies renouvelables, le high tech les services à la personne, la communication.
Après une baisse sévère de 50 % des annonces après le premier confinement, 2022 a retrouvé des couleurs avec une forte reprise des annonces de cessions à fin septembre, qui dépassent sur 9 mois le chiffre de 2021.
Un focus sur les acquéreurs
70% sont des personnes physiques, 30% de personnes morales majoritairement des entreprises de plus de 8 M€ de CA et plus de 50 personnes,
D’où viennent-ils : Ile de France, cadres de grands groupes, âge moyen : 48 ans, mariés avec des enfants, Bac + 5, 340 K€ d’apport (médiane à 300 K€ sur Ile de France et 150 K€ en province,
Pour réussir une reprise, ils doivent bien définir leur projet pour ne pas perdre de temps vu les délais pour reprendre une entreprise : si une affaire se vend en moyenne sur 9 mois le repreneur met plutôt 18 mois avant de racheter une entreprise dans la mesure où il y a environ 3 repreneurs pour 1 cédant dans la cadre du marché des TPE/PME.
A noter que ce ratio est inversé dans le cadre des reprises de commerces qui souffrent d’un manque de repreneurs
Ils doivent mener une démarche très professionnelle dans la préparation du dossier, suivre une formation à la reprise d’entreprise et il leur est conseillé de se faire accompagner par un intermédiaire notamment dans le cadre des négociations avec les cédants.
Les incontournables de la préparation des repreneurs :
- Fiche de cadrage,
- Bien cibler les stés recherchées,
- Bien analyser la cible,
- Etablir un Business plan précis avec leur expert-comptable
- Être accompagné d’un avocat pour l’établissement la lettre d’intention, les audits, la rédaction du protocole…
L’impact de la COVID ne doit pas être négligé en raison de la diminution de la rentabilité et de la visibilité impliquant moins de dettes possibles et un ratio d’endettement plus faible notamment avec le poids des PGE.
Bon à savoir :
Notre partenaire TRANSMEO, spécialiste de la cession et de la reprise d’entreprise sur le Grand Ouest vous accompagne.